2015
La Galerie Akié Arichi est heureuse de présenter l’artiste Hiroyuki Moriyama. C’ est un artiste japonais né en1936- Kumamoto au Japon et il a appris la peinture à l’atelier Ebihara qui a été l’ancien disciple d’artiste Léonard Foujita pendant 18 ans à Paris. Sur son conseil d’Ebihara, Moriyama est arrivé en France en1963 et avait fait ses études à l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont présenté dans de nombreuses collections publiques et privées.Il a obtenu un Grand prix d’art du 21e siècle au Japon en 1996. Il est décédé en 2008 en France.
- Imprégné de l’esprit bouddhiste, Moriyama apporte une pudique contribution à ce qu’il nommait lui-même la « partition universelle », risquant la réponse picturale d’un esprit créateur confronté au mystère de sa fugace humanité. Vide et Matière, le titre emblématique de l’un de ses tableaux résume la recherche inlassable d’une inaccessible harmonie, d’un accord si ardemment désiré mais toujours différé entre l’homme et l’univers. Noirs et blancs, les signes se bousculent et soudainement s’ordonnent comme les empreintes d’une vie, dans l’élision d’une fragilité ineffaçable. – extrait du texte Nicole Ambourg
"Je cherche à rompre la géométrie des figures par l'introduction du mouvement avec les tâches qui sont là pour donner un rythme à cette partition universelle. Il s'agit ainsi d'exprimer la liberté de l'homme et non son enfermement dans un espace limité corporellement ou spatialement. Le travail sur la matière est très important. C'est lui qui va permettre l'apparition des tâches et donc du mouvement et rompre avec la rigueur de la géométrie qui symbolise la finitude. Tout est relatif et en mouvement. Je suis attaché à la conception du Bouddhisme, grand véhicule. Il y a dans ma création une recherche constante de l'équilibre entre l'homme, le cercle et l'univers ; entre le blanc et le noir. Le cercle, transposition du soi, s'inscrit dans un environnement infini où il est tenu par de multiples fils, trame le soutenant," évoque Hiroyuki Moriyama.
Takahisa KAMIYA est né en 1948 à Tokyo et vit à Paris. La galerie présente une dizaine d’œuvres reliefs à cette occasion pour la cinquième fois. Une œuvre surprenante et séductive par ces impressionnants entrelacs de matière, ces évocations graphiques sculptées qui vous déportent au-delà d’un paysage naturel.
Une sorte de tablature du passage du temps en fraction perpétuelle. Une déposition des formes et des feuilles établissant une progression à la divination des figures évoquées. Les éléments fondamentaux ponctuent l’entropie discordante avec la terre, la pierre et l’eau en fusion alchimique du feu. L'art doit susciter une surprise d'où une délectation pour les yeux et enfin pour la compréhension mentale, quelques efforts afin d'intégrer dans ces nouveaux objets d'art, la part sacrée qu'induit toute œuvre d'art. Takahisa Kamiya porte ce défi, il nous mène vers cette saisissante étrangeté mentale dont les yeux peuvent caresser, et ainsi prouver notre appartenance au monde.
