2015
Expositions Actuelle et Passées
10 MAÎTRES ET 6 ARTISTES DE LA GALERIE
YUTAKA IMAI - AKANE KIRIMURA - NORIYUKI MURAKI - MANU RICH - HARUHIKO SUNAGAWA - MIREILLE VITRY
DATE DE L’EXPOSITION : 05 DECEMBRE 2024 - 18 JANVIER 2025
DATE DU VERNISSAGE : JEUDI 05 DECEMBRE À PARTIR DE 17H
La galerie Akié Arichi est heureuse de vous convier à sa nouvelle exposition de fin d’année:
« 10 maîtres et 6 artistes de la galerie ». Cette exposition exceptionnelle rassemble un
dialogue captivant entre les oeuvres de 10 maîtres reconnus de l’art contemporain tels que
Hans Hartung, Pierre Alechinsky, Raoul Ubac, Kumi Sugai, Bernar Venet et d’autres. et celles
de 6 artistes talentueux de la galerie .
Yutaka Imaï, né au japon en 1945, il vit et travail en France. Yutaka est l’auteur d’oeuvres
abstraites. Pour se faire il utilise un processus de lente construction de ses toiles, élément
par élément, touche par touche. Le résultat est un environnement calme et silencieux.
La contemplation de ses oeuvres appelle une connexion, une connivence du spectateur : pensées,
sentiments et expériences propres sont mobilisés, investis. Ainsi l’élément indicible, mais néanmoins
réel, de la peinture semble appartenir au champ dans une contemplation qui invite à la sérénité. En
France depuis quelques années, Yutaka Imaï s’est installé à Créteil. Ces oeuvres sont exposées en
permanence au Japon. Il a participé à de très nombreux salons et expositions au Japon, à Taiwan, en
Allemagne et en France.
Akané Kirimura, née à Kyoto en 1952, Akané Kirimura est diplômée de l’Université des Beaux-Arts de
Musashino (1976, spécialisation en gravure). Après des séjours à Paris, New York et en Italie, elle
s’installe définitivement à Paris. Son oeuvre explore l’eau et la lumière, mêlant techniques mixtes
comme l’eau-forte, le gaufrage et l’aquarelle. Ses couleurs de prédilection sont le noir, le bleu, le blanc
et l’ocre. Lauréate de nombreux prix en France, au Japon et en Espagne, elle a notamment reçu
deux fois le prix du Livre d’Artiste de l’ADAGP (2010, 2014) et le prix de création de la Biennale «Livres
à Voir» (2012). Ses oeuvres figurent dans des collections prestigieuses, dont la Bibliothèque Nationale
de France, le Musée National de Cracovie et la New York Public Library. Jusqu’en 2015, elle a exposé
individuellement dans plusieurs pays européens, au Japon et aux États-Unis.
«J’ai créé mes oeuvres en pensant à mes propres souvenirs familiers, aux souvenirs de la vie bien
au-delà de la race humaine et à l’évolution de la science, de la société et de la culture à travers les
activités linguistiques jusqu’à aujourd’hui.Ces dernières années, j’ai créé des oeuvres basées sur les
souvenirs de pièces, de vêtements portés par des personnes et de paysages que j’ai traversés, en
exprimant les points de contact entre ces souvenirs et mes propres souvenirs à travers des lignes dans
la série Appearence».
Noriyuki Muraki, né en 1982 à Tsu au Japon. Après avoir étudié et pratiqué la gravure sur bois, Noriyuki Muraki s’est orienté vers des recherches autour de l’espace, de la forme et du point de vue. Il réalise des dessins automatiques minimalistes qui, par le jeu de l’installation, du son, de la suspension, prennent vie : la trace se fait espace, le simple se fait ample. Qu’il s’agisse d’éléments sur papier, de formes colorées découpées au laser ou de créations numériques les oeuvres de Noriyuki Muraki déploient avec intensité la rigoureuse minutie propre au travail de la gravure, tout en offrant une parfaite transposition contemporaine de cet art. «Mon inspiration artistique provient toujours des messages de l’univers. Je suis également fasciné par les symboles de la nature, et la forme d’un typhon représente un état tourbillonnant du ‘‘玄’’ (mystère ou profondeur), révélant ainsi la mysticité, la profondeur et la subtilité du monde microscopique».
Manu Rich, né en 1962, est Graphiste de formation, Manu Rich s’installe dans les années 90 au Danemark où il enseigne le dessin et s’adonne à l’illustration de livres. Prenant goût à la peinture,
il éprouve une attraction pour la figure et le geste qui le fait se rapprocher des courants néo fauves
allemands et de la bad painting. De retour en France, la décennie suivante, sa peinture se réorganise.
Ferraillant avec une matière picturale plus complexe, la figure, de plus en plus stylisée, se désincarne.
« Il se sert de l’abstraction pour substituer une figuration à une autre », dit-il. Il puise un effet plastique
plastique de l’affrontement entre acrylique et huile. Tantôt épaisse et brillante, fluide et
transparente, sa matière picturale est un grimoire dans lequel il imprime des fragments de ciels
glauques et menaçants, des éclats de paysages de ruines, des bribes d’évènements, des débris de
lieux et de personnes et les particules de poésies qui accaparent son esprit. C’est une peinture du
passage, de la traversée entre le mental de l’artiste et son monde extérieur, restitué « à travers le
brouillard sonore du quotidien ». Composées dans un environnement musical, les toiles de Manu
Rich font apparaître des paysages fugaces, altérés par la vitesse et le rythme. C’est une abstraction
poussée aux confins du paysage !
Haruhiko Sunagawa, né en 1946 à Fukuoka et mort en 2022 à Paris. Haruhiko Sunagawa étudie la
physique à l’Université des Sciences de Tokyo, puis le dessin et la peinture au Hammersmith College of
Arts de Londres. Il reçoit en 1991 le prix Bourdelle de sculpture. Le travail d’Haruhiko Sunagawa se
concentre sur la représentation de la ligne droite et des formes géométriques dans l’espace. Par la
représentation de formes géométriques, points et lignes, l’artiste tente de recréer l’espace vide. Il utilise
des notions qui n’existent pas dans la nature pour créer un tout nouvel espace naturel puisque, comme
l’explique l’artiste, la géométrie signifie étymologiquement la mesure de la terre.
Mireille Vitry vit et travaille à paris. Mireille Vitry utilise la matière de ses constructions sculpturales
comme un moyen de raconter le vécu et la métamorphose. Il y a quelque chose de primordial dans
sa façon de travailler le papier, le le carton ou l’argile, et ses compositions trouvent un équilibre parfait
et doux, comme si l’artiste recueillait l’essence même des choses passées, présentes et à venir.
Ses oeuvres sont en puissance tout ce qu’elles racontent. « Mes sculptures parlent du temps.
Du temps qui fait et défait. Du temps qui bâtit, ajoute, enlève, transforme. Tout est dit autour de moi.
Il s’agit seulement de regarder, d’être présent, de déchiffrer les signes. Il suffit de s’attarder, de
prendre en soi les métamorphoses infimes qui s’opèrent sous nos yeux ou au fil des millénaires.
Il suffit de se laisser gagner par l’émouvant bouleversement de ce qui change. L’oeuvre achevée parle
tout à la fois de quelque chose qui se détruit et qui se reconstruit. Tout est en devenir il y a seulement
ce mouvement continu, imperceptible entre ce qui commence, ce qui finit et recommence… Au coeur
du papier bat encore le pouls puissant de l’arbre, au sein de l’argile circule toujours l’énergie tellurique.