2015
La galerie Akié Arichi est heureuse de présenter quatre artistes dont trois sont des artistes japonais et un artiste français. A cette occasion, galerie présente la monographie de 96 pages de Takahisa Kamiya. et Gaël Bourmaud également un livre d’artiste « OPPLIMOS II », de Carmelo Arden Quin.
GAËL BOURMAUD est un artiste français, né en 1975. Il est diplômé des Arts Plastiques de l'Université Paris VIII où Satoru était son professeur. Il étudie l'art mozarabe aux Beaux Arts de Grenade en Espagne. En 2002, il entre dans le groupe Madi et est un des fidèles successeurs de ce mouvement. « Métreur, Gaël Bourmaud bouscule les charpentes, maîtrise la couleur en inventant un extérieur à la forme, étire les lignes, déforme les surfaces en mobilisant l'énergie du tableau. Il ne retient de la toile que l'immensité blanche . Il découpe les ombres. Reste au spectateur la méditation, de s'immiscer dans ce carré, en évaluer la part d'horizon.
TORU HAMADA est né en 1953 , parti en Italie en 1972 et depuis 1977 , il vit en France et au Japon et est sculpteur et peintre. Pour Hamada, la peinture ne procède pas seulement de l’agencement d’aplats de couleurs assemblés les uns par rapport aux autres dans un élan expressif de spontanéité. Dans chaque tableau, le peintre ne cesse de casser la forme née de son geste premier. Par l’ajout successif de matière, il façonne la forme. La galerie présente les gravures et les sculptures en métal.Il a participé à beaucoup de foires comme FIAC, ART COLOGNE , ARCO , BAEL En 2019 il a participé La Biennale de Venise (one man show). TAKAHISA KAMIYA est arrivé en France en 1976. Il a fait ses études à l‘atelier César à l’école des Beaux Arts de Paris.
Depuis quarante ans, Kamiya nomme ses oeuvres « Superposition », et ajoute la date de réalisation. C’est un terme descriptif, qui désigne une action plastique, un titre programmatique qui rappelle la nature même de l’oeuvre. Kamiya oeuvre avec un registre d’éléments simples qu’il superpose en partie avec ordre sur une surface peinte qui peut rester en réserve. Ces éléments sont des demi -sphères en plastique, des rectangles ou des carrés de plomb peint, des figures géométriques à l’encre, etc. Ils trouvent leur place sur le châssis dans une succession variable et des jeux de superpositions dont le regardeur peut retrouver l’ordre avec patience. Il y a une apparence simple de l’objet et une complexité (surmontable) du regard pour démêler la stratification séquentielle de l’assemblage. Il y a dans cette organisation autoréférentielle et modulaire un lien avec le minimalisme.
HIROYUKI MORIYAMA est venu s’installer en France en 1963 est décédé en 2008; « Je cherche à rompre la géométrie des figures par l’introduction du mouvement avec les taches qui sont là pour donner un rythme à cette partition universelle. Il s’agit ainsi d’exprimer la liberté de l’homme et non son enfermement dans un espace limité corporellement ou spatialement. Le travail sur la matière est très important. C’est lui qui va permettre l’apparition des tâches et donc du mouvement et rompre avec la rigueur de la géométrie qui symbolise la finitude. Tout est relatif et en mouvement. Je suis attaché à la conception du Bouddhisme, grand véhicule. Il y a dans ma création une recherche constante de l’équilibre entre l’homme, le cercle et l’univers : entre le blanc et le noir. Le cercle, transposition du sol, s’inscrit Dans un environnement infini où il est tenu par de multiples fils », Hiroyuki Moriyama.