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ANY TIME, NOW

30 novembre • 22 décembre 2019

ALISKA LAHUSEN ET MAREK SZCZESNY

Galerie Akié Arichi est heureuse de présenter ces deux artistes d’origine polonaise, Marek SZCZESNY et Aliska LAHUSEN. L’exposition "ANY TIME, NOW" rassemble une dizaine de peintures, de sculpture et d’oeuvres papiers récentes.

Marek SZCZESNY est un peintre, né en 1939 en Pologne et vit en France depuis 1979. Une peinture fondée sur l’éthique, dira Szczesny, c’est l’art de la forme construite, et elle a son histoire qu’il faut retravailler, et une métaphysique qu’il faut creuser. Le fait de " refaire " la peinture (car il y a, dans cela, un processus incessant de démontage et de remontage), ne constitue donc nullement dans l’art de Szczesny l’abandon du terrain contemporain mais la difficile tentative de s’y installer autrement. Il ne s’agit pas d’enracinement, mais d’un équilibre pratiquement impossible à maintenir entre le lieu actuel et l’absence de lieu (utopie). Un territoire pas très bien défini, lacéré et recollé, troué et rapiécé. La contemporanéité comprise de cette façon, proche de Szczesny, oscille entre le présent et la mémoire, une mémoire légitimant le présent par le biais de retours circulaires, de lignes qui s’entrecroisent, de formes qui se superposent comme des calques, de couches de couleurs qui affleurent.

Aliska LAHUSEN est peintre et sculpteur, née à Lodz et est diplômée de l'École Supérieure des Beaux Arts de Varsovie en 1972. Elle vit et travaille à Paris, en Bourgogne. Après avoir quitté la Pologne, elle s'est installée en 1972 à Genève, en Suisse, puis à Paris où elle a complété ses études. Dans son travail, Aliska conçoit des sculptures de plomb et de verre, aux formes volontairement simples et qui se distinguent du minimalisme par leur dimension spirituelle. Dans le même esprit, elle réalise également des monochromes de grand format sur feuille de plomb. Depuis 2004, elle développe son expression par l'utilisation de la laque traditionnelle chinoise dans des oeuvres bi et tridimensionnelles de moyen et grand format : la superposition des couches, la lenteur de réalisation portent à une méditation de la profondeur et du reflet.

Voici ce que nous dit Françoise. Nyffenegger à propos du travail d’Aliska Lahusen :

"Lorsqu'Aliska Lahusen quitte la surface du tableau pour façonner des masses ancestrales, lourdes dont il émerge des formes géométriques simples, aux arêtes tranchantes, il n'est pas question pour elle de reconduire les effets de la peinture dans un nouvel espace mais bien d'opérer ce nouvel espace. La sculpture d'Aliska Lahusen tend à une économie de langage et à un resserrement maximum des moyens utilisés. Pour autant elle ne renonce pas à des ouvertures et à des renvois allusifs, emblématiques et métaphoriques. Son univers n'est pas celui des minimalistes ou des "abstraits-géométriques", celui de la série et du processus. Il se trouve plutôt du côté de la lumière et de la vulnérabilité."

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