2015
Galerie Akié Arichi est heureuse de présenter les œuvres de quatre jeunes artistes émergents de moins de 45 ans chaque année depuis trois ans.
TARIK CHEBLI est français , 24 ans et vit à Berlin comme boursier. Il est diplômé en Master des arts plastiques de l’Université de Rennes. Ses tableaux sont dotés d’une iconographie de végétaux et d’insectes. On peut y percevoir un monde de nature luxuriante, dense, parfois angoissante. Les flux de couleurs, les tâches, les éclaboussures et les matières se confondent avec des éléments figuratifs. C’est ainsi que se joue la tension entre peinture du sujet et sujet de la peinture. Une sorte d’éden, de paradis, un monde vierge d’apparence inhabitable. Si l’on s’y trouvait, aucun mouvement ne serait possible tant la surface est chargée d’éléments. Ces micro-mondes d’apparence chaotique, représentent la folie créatrice de la nature. Malgré cela, ils sont équilibrés dans la composition, à l’image d’un fragile écosystème naturel. A cette occasion, la galerie présente 7 tableaux acrylique.
SAMUEL LATOUR est français de 27ans.Diplômé de l'école Boulle, Son travail de sculpteur mêle différents médiums tel que le bois, le bronze, l'acier, le plâtre, les nouveaux matériaux; mais aussi différentes approches comme le moulage, le tournage sur bois, ou encore la ciselure sur bronze ...
Avec de nombreux aller-retour entre le graphisme et la matière, il choisit l'abstraction comme un espace poreux où sont suggérées nos références au langage visuel. L'intervention du sculpteur coïncide avec la création d'une écriture du volume qui exprime le sensible de notre quotidien, nos humeurs, nos attitudes, la joie, la douceur, la rigueur, l'excentricité … Il présente 4 sculptures et
des dessins récents.
Koyuki KAZAHAYA est japonaise de 31 ans et vit en Belgiue. Elle est diplômé de l’école des beaux arts Tama, Tokyo et titulaire d’un master dans deux prestigieuses écoles, un à la Royal Academy of Fine Arts à Antwerp en 2014 et un autre en recherche en art et design à saint Lucas à Antwerp en 2015. Elle a mis en place des solutions, faisant en sorte que le travail de Koyuki Kazahaya porte sur des souvenirs, des séquences et des traces attachés à des lieux spécifiques qui ont été transformés par les activités humaines et abandonnés après que des ressources naturelles ont été omises ou qu'une catastrophe se soit produite. paysages du Japon avec des paysages de pays où elle a vécu ou voyagé en Europe. "Je choisis des paysages avec une profonde connaissance culturelle et historique, des lieux intégrés dans le même temps ayant quitté le contexte d'origine et évolué " (Koyuki Kazahaya) ", acquérant un nouveau sens. « Je tente de transformer le sentiment de perte et de capturer le sentiment de vide et l'atmosphère d'une" ville silencieuse ".
Gilles Drouin s’intéresse à l’exploration du rectangle et de ses possibilités. Chaque œuvre est une réflexion sur un agencement possible de rectangles et de carrés.
GILLES DROUIN est un français de 44 ans et vit à Paris.
Les tableaux sont composés d’une trame de carrés sur lesquels sont placés des rectangles, positionnés par rapport au centre des carrés. Les rectangles s’entrecroisent de façon aléatoire et évoluent dans l’espace sur cette base construite, générant ainsi un effet de mouvement rotatif.
Gilles Drouin a recours à une palette réduite de couleurs. L’application de couches multiples pousse ces couleurs vers le noir, sans y arriver tout à fait. Enfin la composition est parfois soutenue par le traitement d’un jaune franc qui réveille ce camaïeu de couleurs froides.
La ligne est utilisée ici et là pour suggérer le contour d’un cube ou simplement comme ligne de force dans la composition. Sur certaines toiles, la ligne permet de donner un rythme, une dynamique à la composition. Sur d’autres, elle complète une structure ou suggère une forme. Il n’y a pas d’opposition entre la couleur et la ligne.
Les œuvres présentées ici sont toutes de format carré. Ceci donne une cohérence à l’exposition et met en valeur les choix esthétiques de l’artiste.