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Antoine Bataille



Antoine Bataille est un peintre français basé à Paris. Diplômé en 2021 de l’école d’architecture Paris Val-de-Seine, après un passage en agence d’architecture, il décide de se consacrer à sa pratique du dessin. Il entame alors un long voyage au travers de la France. Durant ses errances, son travail oscille entre expérimentations architecturales, carnets de voyages et peintures. Il arpente et peint le paysage à la recherche des derniers bastions de nature, prenant comme sujet les résurgences mystiques enfouies dans le monde sauvage.
De retour à Paris, en 2023, il participe à des expositions collectives notamment au sein de la galerie Akié Arichi. Puis il expose sa série du Ruissellement dans le cloître des Célestins à Avignon à l’occasion du 29ᵉ édition du Parcours de L’art. En 2024, il part en Italie à l’occasion d’une résidence artistique du Nouveau Grand Tour, organisée par le ministère des Affaires étrangères. Il y développe et renforce sa technique de peinture à l’encre de Chine, sur le motif. La même année, il prend part à plusieurs expositions, à Paris, à Bruxelles et en Creuse. En 2025, deux de ces dessins de la série Ligurie Brumeuse sont exposés à l’Académie des Beaux-arts à l’occasion du prix de dessin Pierre David Weill. La galerie Akié Arichi organise une exposition personnelle de sa série Des rives pendant l’été.

Antoine pratique une sorte de vagabondage, d’errance, en quête des derniers îlots de nature disséminés dans le paysage. Ses recherches le guident dans le fond des torrents, dans le creux des vallées, au cœur de forêts épaisses, dans ces derniers bastions où l’imaginaire peut encore jouir d’un espace infini. Il y observe les formes, les ambiances, la vie qui y domine... Tout semble pouvoir émerger de cette obscurité, de ce monde enivrant à l’immense potentiel suggestif. Il travaille autour de cette forme de mystère tapie dans la nature sauvage.

Pour peindre ces paysages, il utilise l’encre de Chine, noir des plus profond, propice à évoquer ce mystère. L’encre noire sur le blanc du papier, a quelque chose de premier. C’est la trace plutôt que la touche. La trace acculturée, lâchée pour salir, salir pour évoquer, sans artifices, la puissance primitive du monde sauvage.

Comme un voile, la trace tombe sur le papier, révélant les formes du spectre qui habitent mon esprit.



Antoine Bataille

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